La vibration derrière la forme
Chinoiseries.pps
Croire, c’est se laisser impressionner. C’est tomber dans la fascination de l’information reçue en s’attachant à la forme et à la valeur polarisée de ses contours. C’est céder son droit de regard en fonction de sa propre réalité pour accepter celle des autres. C’est d’être prisonnier des illusions de la vérité et du mensonge qui nous entourent et d’être incapable de voir, selon sa propre centricité, la vibration cachée derrière la forme, quelle qu’elle soit. Croire, c’est l’absence de volonté de supporter le rayon cosmique de sa lumière pour ne s’en tenir qu’à la coloration produite par le prisme des plans astraux. C’est de marcher avec le troupeau au lieu de suivre sa vibration maîtresse et affirmer son intelligence, hors de tout doute, mais sans jamais y croire.
La fascination et la croyance sont aussi la tare des athées. Ils sont fiers de ne pas croire lorsqu’en fait, ils croient à leur non-existence en tant qu’êtres cosmiques. Ce n’est que l’envers d’une même ignorance spirituelle, camouflée sous une autre forme. Leur ignorance et leur souffrance spirituelle, qu’ils ne savent pas reconnaître, sont ainsi transposées dans d’autres domaines tels la philosophie, la politique ou autre sphère sociale. Ne pas croire ne veut pas dire être sceptique. L’être sceptique refuse tout ce qui ne se prouve pas par la démonstration rationnelle et scientifique et ne demande qu‘à croire, une fois la preuve faite. Comme toute forme de croyance, le scepticisme est de croire avoir raison de ne pas croire. Contrairement au fait de ne pas croire qui aiguise le discernement du mental supérieur, le scepticisme est une attitude psychologique provenant du mental inférieur. L’un est le produit de l’intelligence supramentale tandis que l’autre n’est que la manifestation d’un intellect inconscient.
L’être exerçant son discernement doit être prêt à vivre le "timing" du savoir au lieu de se remplir de connaissances pour combler le vide. Les temps viennent où l’être en processus de fusion sera testé à un point tel que même les plus avisés seront en péril. C’est la raison pour laquelle il doit apprendre à aller au delà de ses craintes et d’accepter de vivre sans le réconfort psychologique que lui procure toute forme de mémoires, personnelles ou collectives, et les croyances en découlant. Ne pas croire, c’est savoir par soi-même et savoir par soi-même, c’est de canaliser, à partir de l’inconnu, une information qui répond à son besoin du moment présent. Puisque le besoin peut changer dans le temps, l’information peut aussi changer, car l‘énergie est mouvement…voilà pourquoi il ne faut pas croire. Ce besoin, n’étant pas un désir égoïque, permet à la personne sensible d‘être détachée de ce qui descend comme information, au sens où elle ne procure ni plaisir ni déplaisir. L’être peut et doit, en tout temps, refuser et épurer l’information s’il la sent colorée. L’être qui croit est convaincu et rigide; il s’identifie à des connaissances extérieures, basées sur des mémoires collectives. L’être qui ne croit pas est certain et ouvert; il fait descendre un savoir qui lui est propre et basé sur la cohérence de son lien avec son double.
Pour en finir une fois pour toute avec la recherche de la vérité, il faut être prêt à en regarder le mensonge. Le prix à payer pour continuer de croire à la vérité, c’est d’accepter le mensonge, c’est-à-dire la mort et les mondes visibles et invisibles qui la supportent. Regarder la mort en face, c’est commencer à voir sa propre réalité. C’est d’affronter sa peur de l’apercevoir en soi-même et d’en éliminer la programmation jusque dans la moindre cellule. Pour ce faire, toute croyance doit mourir aussi. Dès lors, l'être aura cessé de s'opposer à son devenir et son regard osera se lever et se diriger là où pointe sa lumière afin de voir la réalité de cette ombre, de cette vibration qui lui fait voir la beauté et la perfection de la vie malgré les apparences.
Michèle Robinson
Septembre 2010
Croire, c’est se laisser impressionner. C’est tomber dans la fascination de l’information reçue en s’attachant à la forme et à la valeur polarisée de ses contours. C’est céder son droit de regard en fonction de sa propre réalité pour accepter celle des autres. C’est d’être prisonnier des illusions de la vérité et du mensonge qui nous entourent et d’être incapable de voir, selon sa propre centricité, la vibration cachée derrière la forme, quelle qu’elle soit. Croire, c’est l’absence de volonté de supporter le rayon cosmique de sa lumière pour ne s’en tenir qu’à la coloration produite par le prisme des plans astraux. C’est de marcher avec le troupeau au lieu de suivre sa vibration maîtresse et affirmer son intelligence, hors de tout doute, mais sans jamais y croire.
La fascination et la croyance sont aussi la tare des athées. Ils sont fiers de ne pas croire lorsqu’en fait, ils croient à leur non-existence en tant qu’êtres cosmiques. Ce n’est que l’envers d’une même ignorance spirituelle, camouflée sous une autre forme. Leur ignorance et leur souffrance spirituelle, qu’ils ne savent pas reconnaître, sont ainsi transposées dans d’autres domaines tels la philosophie, la politique ou autre sphère sociale. Ne pas croire ne veut pas dire être sceptique. L’être sceptique refuse tout ce qui ne se prouve pas par la démonstration rationnelle et scientifique et ne demande qu‘à croire, une fois la preuve faite. Comme toute forme de croyance, le scepticisme est de croire avoir raison de ne pas croire. Contrairement au fait de ne pas croire qui aiguise le discernement du mental supérieur, le scepticisme est une attitude psychologique provenant du mental inférieur. L’un est le produit de l’intelligence supramentale tandis que l’autre n’est que la manifestation d’un intellect inconscient.
L’être exerçant son discernement doit être prêt à vivre le "timing" du savoir au lieu de se remplir de connaissances pour combler le vide. Les temps viennent où l’être en processus de fusion sera testé à un point tel que même les plus avisés seront en péril. C’est la raison pour laquelle il doit apprendre à aller au delà de ses craintes et d’accepter de vivre sans le réconfort psychologique que lui procure toute forme de mémoires, personnelles ou collectives, et les croyances en découlant. Ne pas croire, c’est savoir par soi-même et savoir par soi-même, c’est de canaliser, à partir de l’inconnu, une information qui répond à son besoin du moment présent. Puisque le besoin peut changer dans le temps, l’information peut aussi changer, car l‘énergie est mouvement…voilà pourquoi il ne faut pas croire. Ce besoin, n’étant pas un désir égoïque, permet à la personne sensible d‘être détachée de ce qui descend comme information, au sens où elle ne procure ni plaisir ni déplaisir. L’être peut et doit, en tout temps, refuser et épurer l’information s’il la sent colorée. L’être qui croit est convaincu et rigide; il s’identifie à des connaissances extérieures, basées sur des mémoires collectives. L’être qui ne croit pas est certain et ouvert; il fait descendre un savoir qui lui est propre et basé sur la cohérence de son lien avec son double.
Pour en finir une fois pour toute avec la recherche de la vérité, il faut être prêt à en regarder le mensonge. Le prix à payer pour continuer de croire à la vérité, c’est d’accepter le mensonge, c’est-à-dire la mort et les mondes visibles et invisibles qui la supportent. Regarder la mort en face, c’est commencer à voir sa propre réalité. C’est d’affronter sa peur de l’apercevoir en soi-même et d’en éliminer la programmation jusque dans la moindre cellule. Pour ce faire, toute croyance doit mourir aussi. Dès lors, l'être aura cessé de s'opposer à son devenir et son regard osera se lever et se diriger là où pointe sa lumière afin de voir la réalité de cette ombre, de cette vibration qui lui fait voir la beauté et la perfection de la vie malgré les apparences.
Michèle Robinson
Septembre 2010